The Impact of Skilled Migration on Foreign Qualification Recognition Reform in Australia

This paper has four aims. First, it defines the extent to which skilled migration to Australia has changed in recent decades in terms of scale, source country, and entry mode. Second, it describes Australia’s federally driven foreign qualification recognition (FQR) reform strategy, including the pressure imposed by successive parliamentary reviews to improve outcomes. Third, it reports the growing engagement of select health regulators in reform, at a time when temporary workers constitute three-quarters of skilled migrants, and the question increasingly asked is whether regulatory bodies have the agility to facilitate twenty-first century labour migration flows. Finally, it assesses the contribution of qualification recognition reform to skilled migrants’ recognition and early employment outcomes. Key learnings from Australia’s FQR experience are then highlighted, of potential policy relevance to Canada. Dans cet article, je vise quatre objectifs. Premièrement, je présente l’évolution de l’immigration de travailleurs qualifiés en Australie au cours des dernières décennies sur le plan du nombre d’immigrants, de leurs pays d’origine et de la voie d’entrée qui leur a permis de s’installer au pays. Deuxièmement, je décris la stratégie sur laquelle s’est appuyée la réforme du système fédéral australien de reconnaissance des qualifications acquises à l’étranger, et particulièrement le rôle des études menées par les parlementaires pour améliorer les résultats obtenus. Troisièmement, je rends compte du rôle de plus en plus important qu’ont joué, dans cette réforme, certains organismes de réglementation au moment où les trois quarts des immigrants qualifiés étaient des travailleurs temporaires et où l’on questionnait de plus en plus la capacité de ces organismes à faciliter les flux de migration au xxie siècle. Quatrièmement, j’évalue les effets de la réforme sur l’évolution de l’acceptation d’immigrants qualifiés et sur les revenus de ces derniers pendant leurs premières années de travail dans leur pays d’adoption. Je conclus en tirant des leçons de cette expérience australienne qui pourraient être utiles au Canada