Pour contrer l’instrumentalisation violente de l’islam par les jihadistes, des initiatives portées par le politique ou par des groupes associatifs musulmans, voient le jour un peu partout dans le monde afin de promouvoir le soufisme. Pour ces acteurs, il s’agit de valoriser une pratique de la religion présentée comme plus inclusive à l’égard des non-musulmans, moins violente par nature, et qui, partant, proposerait un récit alternatif au jihadisme. Soumis lui aussi à la menace terroriste, l’Etat algérien mobilise également le soufisme comme digue contre la radicalisation violente de sa jeunesse. Soucieux de s’attacher des relais dans le monde académique dans ce but, dix congrès internationaux sur le soufisme ont été organisés en Algérie, au...