International audienceLa littérature s’accorde à reconnaître la criticité de la dimension humaine des opérations de reprise, notamment pendant la période suivant l’entrée en fonction du nouveau dirigeant. Celle-ci est marquée par le transfert de leadership du cédant au repreneur et représente une source de perturbations pour les salariés. À ce stade du processus de reprise, le besoin de légitimité pour le repreneur est maximal, car celle-ci garantit l’efficacité de son pouvoir (Boussaguet, 2012) et contribue à l’adhésion collective des membres de la petite entreprise reprise (De Freyman, Cullière et Boussaguet, 2018). Or, les travaux sur cette thématique demeurent rares et leur analyse ne permet pas de comprendre comment cette légitimité s’...