La nature psychologique de la plainte mnésique subjective chez la personne âgée non démente : poids respectifs des déterminants psychoaffectifs, de l’inhibition cognitive et du style de vie

International audienceIntroduction/Objective : The aim of this study was to investigate, using path analysis (Lisrel 8.52), the relationships between subjective memory complaint and cognitive inhibition, lifestyle, and psycho-affective variables on a sample of non-demented older adults.Method : Our sample was composed of 109 older adults, who were required to undertake two cognitive inhibition tasks (stroop and verbal fluency) and to respond to scales designed to measure individuals’ psycho-affective status (depression/subjective health) and subjective memory complaint level (Mac Nair). Lifestyle predictors (education and activity levels) were also assessed.Results/Conclusion : This study highlights the importance of adopting a multifactorial approach to the study of subjective memory complaint. In addition to executive variables (verbal fluency task), predictors such as subjective health and activity levels seem to be crucial in our understanding of the psychological nature of subjective memory complaint.Introduction/Objectif : Cette étude a pour objectif de mettre à jour, sur un échantillon de personnes âgées non démentes, les relations entre plainte mnésique subjective, inhibition cognitive, style de vie et variables psychoaffectives, à travers des modèles en pistes causales (Lisrel 8,52).Méthode : Notre échantillon est constitué de 109 personnes âgées qui réalisent 2 tâches d’inhibition cognitive (stroop /fluence verbale) et répondent à des échelles censées mesurer leur état psychoaffectif (GDS/état de santé subjectif), leur plainte mnésique subjective (Mac Nair). Des facteurs liés au style de vie sont également évalués (niveau d’activités et d’études).Résultats/Conclusion : Cette étude contribue à montrer l’intérêt d’une approche multifactorielle de la plainte mnésique. Au-delà de variables exécutives (tâche de fluence verbale), des indicateurs comme la santé subjective ou le niveau d’activités semblent être cruciaux dans la compréhension de la nature psychologique de la plainte