La motivation à apprendre des travailleurs de plus de 50 ans : impact de l'âge et de la motivation à apprendre des travailleurs sur leur employabilité perçue

Avec le recul de l’âge de la pension, les entreprises sont confrontées à une force de travail vieillissante au sein de leur entité. Ces travailleurs âgés sont quant à eux victimes de nombreux stéréotypes quant à leurs capacités et attitudes. Si ceux-ci doivent prolongés leurs carrières, il est nécessaire qu’ils se perçoivent comme étant employable. C’est pourquoi la question de l’âge, de la motivation à apprendre et de l’employabilité perçue s’avère pertinente. Le but de cette recherche est donc d’identifier l’impact de l’âge et de la motivation à apprendre sur l’employabilité perçue des travailleurs. Grâce à une exploration de la littérature et des données empiriques, une première relation de médiation entre la motivation à apprendre et l’employabilité perçue a voulu être démontrée. La deuxième relation de médiation, à son tour, investigue le lien entre l’âge et l’employabilité perçue. Si les résultats obtenus ne permettent la confirmation des deux hypothèses présentes dans ce travail, il en résulte d’importantes mises en évidence. En effet, cette étude permet d’une part, d’identifier un lien positif entre la motivation à apprendre et l’employabilité perçue externe, particulièrement concernant le sentiment d’efficacité personnel et l’utilité perçue. D’autre part, elle distingue une relation négative entre l’âge et l’employabilité perçue externe. Il semble donc que l’employabilité perçue externe soit la plus impactée, à contrario de l’employabilité perçue interne. Il en ressort donc qu’au plus de la motivation à apprendre des individus est importante, au plus leur perception quant au fait d’être employable par une société extérieure augmente. Ceci implique donc pour les entreprises de contrer cet effet au moyen de mises en place de système motivationnel et de gestion des carrières afin de maintenir et retenir les employés dans leur entité.Master [120] en sciences psychologiques, Université catholique de Louvain, 2016La diffusion de ce mémoire n'est pas autorisée par l'institutio