Qui dit immersion, dit collaboration ?

La démarche de ce mémoire est de questionner l’importance de la collaboration entre les enseignants d’une même classe dans le système immersif. L’hypothèse est donc que les situations d’apprentissage en immersion nécessitent une forte collaboration entre les enseignants qui se partagent un groupe-classe. Afin de vérifier cette hypothèse, des entretiens ont été réalisés avec six enseignants de trois écoles différentes. Cette recherche qualitative s’est donc adressée uniquement à des enseignants travaillant dans des écoles fondamentales en immersion anglais ou néerlandais : quatre instituteurs du cycle 2 et deux instituteurs des cycles 3 et 4. Ceci dans le but de questionner leur manière de collaborer avec leur collègue direct : quand, comment, à quel sujet collaborent-ils ? L’analyse des résultats a permis de réfuter en partie l’hypothèse principale selon laquelle les apprentissages en immersion demandent une collaboration forte entre les enseignants pratiquant dans une même classe au sein des trois établissements concernés. Afin d’étayer ces résultats, il serait intéressant d’étendre cette recherche à un nombre d’établissements plus important dans un premier temps pour en retirer un dispositif intéressant en terme de degré de collaboration. Suite à cela, une recherche quantitative pourrait suivre pour connaître la possibilité d’une généralisation de ce dispositif à tous les établissements de la FWB.Master [120] en sciences de l'éducation, Université catholique de Louvain, 201