Course à pied en pente descendante : l’effet de l’augmentation de la fréquence de pas sur la cinématique de la hanche et sur l’économie de course

Contexte : La popularité croissante de la course à pied est accompagnée, chez des coureurs novices, d’une augmentation des blessures qui n’épargnent pas la région lombo-pelvienne. Ces blessures seraient dues à des mouvements d’antéversion du bassin trop importants lors de la course. Le but de notre étude est d’évaluer l’effet de l’augmentation de la fréquence de pas sur la cinématique du bassin et de la hanche, et sur l’économie de course en pente descendante. Méthode : 10 sujets novices ont participé à une expérience sur tapis roulant. Il leur a été demandé de courir à quatre reprises pendant 3 minutes : deux fois sur le plat, à une fréquence de pas spontanée et à une fréquence de pas augmenté de 10%, et deux fois en pente descendante, à une fréquence de pas spontanée et à une fréquence de pas augmentée de 10%. Plusieurs paramètres ont été analysés tels que la cinématique du bassin, de la hanche et de la cuisse et la consommation d’oxygène. Résultats : La consommation d’oxygène n’augmente pas lors du changement de fréquence, tant sur le plat qu’en pente. Sur le plat, l’antéversion du bassin et l’extension de hanche vont diminuer. En pente, l’extension de hanche diminue et l’antéversion du bassin a tendance à diminuer. Conclusion : En pente descendante, l’augmentation de la fréquence de pas permet de tendre à une réduction de l’antéversion du bassin permettant de diminuer les facteurs de blessures, sans altérer l’économie de course.Master [120] en sciences de la motricité, orientation éducation physique, Université catholique de Louvain, 201