Les logiciels 'bloqueurs de pub' vont-ils mettre à mal la distribution de contenu sur Internet?

Actuellement, accéder à du contenu sur Internet est souvent gratuit. Mais comme la gratuité totale n’existe pas, les éditeurs de contenu requièrent une contrepartie financière pour survivre. Cette contrepartie prend la forme de la publicité en ligne ; en faisant des accords avec les publicitaires, ils se rémunèrent aux nombre de clics ou de vues, faits par les internautes visitant le site en question. La publicité en ligne est alors progressivement devenu la première source de financement du contenu en ligne. Cependant, depuis quelques années de plus en plus de reproches sont faits à celle-ci. Dans un souci d’atteindre plus d’interaction avec l’internaute, les publicitaires créent des annonces toujours plus intrusives, animées, … L’internaute étant très souvent sollicité et parfois interrompu par celles-ci, il a développé un ras-le-bol publicitaire. L’efficacité de ce moyen de financement n’a jamais été aussi bas. Surfant sur cette vague d’agacement, des logiciels bloqueurs de publicités ont vu le jour. Ces logiciels qui se téléchargent très facilement sous forme de plug-in ou extension, scannent les URL des sites Web pour détecter un éventuel chargement publicitaire. S’ils en repèrent, ils le bloquent et en empêchent l’affichage. Pourtant il est clair que ces logiciels ne satisfont pas les deux parties : en empêchant l’affichage, ils engendrent une importante baisse de revenu pour les éditeurs, ce qui impacte fortement la structure du marché. Ceux-ci doivent alors trouver des solutions pour survivre. L’objectif de ce mémoire est d’explorer les conséquences qu’ont ces logiciels, communément appelés « adbloqueurs », sur la distribution du contenu sur Internet. Pour y arriver, ce mémoire est divisé en deux grandes parties, la première étant une revue approfondie de littérature à ce sujet, la deuxième étant une recherche personnelle à travers une analyse qualitative.Master [120] en sciences de gestion, Université catholique de Louvain, 2017La diffusion de ce mémoire n'est pas autorisée par l'institutio