Le monde politique et diplomatique belge face au Traité de Maastricht

Ce mémoire est consacré à l’étude des positions de la Belgique dans les négociations préalables au Traité de Maastricht. Cette analyse est menée en accordant une attention particulière au poids des hommes et plus particulièrement à la coopération entre les mondes politique et diplomatique. Ainsi, notre problématique est double : les relations de la Belgique avec ses partenaires européens durant les négociations et la coordination entre les deux départements susmentionnés. Nous utilisons pour mener à bien nos recherches des interviews – soit disponibles en ligne soit que nous avons menées nous-même -, les archives personnelles de Philippe de Schoutheete, Représentant permanent de la Belgique auprès de l’Union européenne, les Annales parlementaires ainsi que des articles de presse. Nous observons au terme de notre étude qu’il existe une relation de symbiose alliant « vision politique » et « stratégie diplomatique », les mandataires politiques fixant les objectifs des négociations et les diplomates établissant une stratégie pour les atteindre au maximum. Au niveau de ses partenaires européens, il nous semble que la Belgique entretient une relation ambivalente vis-à-vis du duo franco-allemand, qu’elle est l’alliée de la Commission et s’oppose au Royaume-Uni dans la majorité des dossiers et que la « coopération bénéluxienne » est mise à mal.Master [120] en histoire, Université catholique de Louvain, 2017La diffusion de ce mémoire n'est pas autorisée par l'institutio