Les stratégies communicationnelles des organisations lors de crises de cyberhacking

De plus en plus d’organisations font face à des vols de données, des demandes de rançon, des usurpations d’identité et autres enjeux liés à la sécurité informatique. Des directives légales en matière de sécurité des données commencent à réguler les obligations communicationnelles des organisations lors de piratages. C’est dans ce contexte encore en construction que ce mémoire s’est intéressé aux stratégies communicationnelles de 102 organisations ayant vécu une crise de cyberhacking. La Situational Crisis Communication Theory (SCCT) de Timothy Coombs a nourri la base théorique qui permet de poser un regard critique sur les résultats. Certaines organisations communiquent bien après le piratage, pourquoi ? Beaucoup d’entre elles détournent la responsabilité de la crise sur autrui, qu’est-ce que cela implique en matière de communication ? Le type de cyberhacking, la gravité de la crise, le secteur de l’organisation et le profil du hacker influencent-ils les comportements de l’organisation ? La réflexion qui s’est construite tout au long de cette recherche propose un autre regard sur les responsabilités d’une organisation lors d’un piratage et les conséquences sur ses stratégies communicationnelles.Master [120] en communication, Université catholique de Louvain, 201