L'espace non-identitaire, l’incitation de l’informe dans le rapport au soi.

Ce travail de recherche procède à la fois dans le questionnement des manières de faire en anthropologie par le biais de la discipline architecturale que dans l’investigation d’une question particulière : à savoir celle de l’espace non identitaire. L’un interférant dans l’autre, la structure même de ce projet questionnera le rapport entre l’espace, la place et l’identité. Prenant pour support l’ambigüité de ma posture – architecte, apprenti anthropologue -, j’aborde une approche propre de l’anthropologie (« Pour parler ») avant d’ancrer le sujet sur des exemples prenant part dans cette ambigüité (« De quoi parlons nous ? »). L’anthropologie du proche, de l’ethnographie et du rapport à la discipline sont interrogés par le prisme d’une approche d’entre-discipline. Ainsi, les exemples se concentrent sur l’étude de situations et de lieux dans lesquels se développent un mode d’habiter spécifique : le sans-abrisme, le camping habité de manière permanente, ainsi que le monastère. L’espace non identitaire se veut être une approche de l’« espace autre » de Michel Foucault, à l’échelle de l’habitat et à l’échelle du soi. La question posée reste en suspens, ce travail a pour but d’approcher les prémisses d’une méthodeMaster [60] en sociologie et anthropologie, Université catholique de Louvain, 201