Comparaison de l’effet de la musicothérapie active et passive sur la qualité de vie des patients déments

La démence est une maladie dont la présence augmente dans le monde à cause du vieillissement de la population. Cela a un impact socio-économique important. Il faut donc essayer de trouver des moyens de diminuer la sévérité de cette maladie et d’en rendre la prise en charge plus simple. La musicothérapie est une thérapie qui se développe de plus en plus. Nous avons donc voulu déterminer si elle avait un impact positif sur la qualité de vie des patients déments institutionnalisés et s’il y avait une différence entre la musicothérapie active et passive. Pour cela, nous avons fait une revue de la littérature en recherchant des articles sur Pubmed et Cochrane. Au final, nous en avions 14 et nous avons analysé leur qualité avec les échelles PEDro et Downs and Black. Les protocoles d’interventions variaient beaucoup entre les études, que ce soit au niveau de la longueur de chaque séance ou du nombre de semaines d’interventions. Les résultats montrent qu’il n’y a pas de différence entre la musicothérapie active et passive mais qu’elle a un effet positif dans trois domaines : cognitif, émotionnel et comportemental. Dans le premier, l’orientation, l’attention et la mémoire ont été améliorées. En ce qui concerne le domaine émotionnel, la dépression, le stress et l’anxiété ont été diminués. Pour le troisième, c’est l’agitation qui a surtout été impactée positivement. Tout cela montre que la musicothérapie a un impact positif sur la qualité de vie des patients déments en institution.Master [60] en kinésithérapie et réadaptation, Université catholique de Louvain, 201