Cette contribution tâche de révéler la pensée technique, d’une part, et la pensée éthique d’autre part dans l’œuvre de Foucault en vue de comprendre à quelle logique répond la vidéosurveillance dans une perspective managériale mais aussi philosophique. Aussi, si l’analyse du rapport qu’entretient le travailleur avec cet usage de la technique à la lumière d’une éthique des affaires convergente à l’éthique de Foucault nous occupe, c’est la question d’une subjectivation que l’on pense non pas en marge de la vidéosurveillance mais intégrant la technique, qui porte notre réflexion. Il nous semble par ailleurs judicieux de s’ouvrir à Merleau-Ponty pour proposer de penser le travailleur et son potentiel de subjectivation dans l’entreprise d’aujou...