Pathologies du volleyeur et conseils à l’officine

Aujourd’hui, les intérêts de la pratique régulière d’une ou plusieurs activités sportives ne sont plus à démontrer : le sport se place même au cœur de la prévention et du traitement de certaines maladies.Néanmoins, la pratique d’une activité sportive n’est pas dénuée de risques : blessures, traumatismes, addiction… Une pratique sportive excessive, des temps de récupération trop courts, une mauvaise préparation physique etc… sont d’autant plus mauvais que de ne pratiquer aucune activité sportive. Il est donc essentiel pour le sportif de consommer « du sport avec modération » mais aussi d’adopter un mode de vie sain.Le Volley-ball s’inscrit parmi un des sports d’équipe les plus pratiqués en France. Il fait appel à des capacités de coordination, précision et concentration ainsi qu’au développement d’efforts intenses sur des laps de temps courts. Les multiples sauts, changements brutaux de direction et impulsions vont être responsables de microtraumatismes aigus ou chroniques chez le volleyeur. Le pharmacien va jouer un rôle essentiel en tant que premier interlocuteur avec le sportif au comptoir notamment lorsque le traumatisme est bénin. Il va pouvoir aiguiller ce dernier vers différentes structures médicales : urgences, médecins, kinésithérapeutes si nécessaire. Mais il sera également l’acteur du « respect des bonnes pratiques sportives » en conseillant les patients sur leur alimentation, leur hydratation, leur mode de vie etc… mais aussi en répondant à ses exigences : recherche de la performance, préparation et récupération