International audiencePour tenter de dépasser le désaccord des linguistes sur ce qu’est l’ironie, nous analysons non ce que nous catégorisons mais ce que les textes de presse et de théâtre catégorisent comme ironique. L’étude des 300 occurrences du corpus conduit à définir l’ironie comme un acte de langage associant acte d’attaque et acte de moquerie, le second au service du premier. L’ironie se réalisant comme attaque via la moquerie, nous décrivons ensuite les divers types de moquerie qui apparaissent dans le corpus : jeux sur le signifiant et sur le signifié, sur l’énonciation, figures de la comparaison, de la métaphore, de l’antiphrase, du paradoxe et de la contradiction, dialogisme… Nous tentons également de définir ce qui nous est app...