[Article de presse] The Conversation FranceBien des débats agitent l’interprétation que l’on peut faire des sondages d’intention de vote et leur fiabilité. Que ce soit la méthode de collecte – par Internet, par téléphone ou en face à face ; en auto-administration ou via un enquêteur ; en recevant des incitations matérielles à répondre ou pas, etc. –, la prise en compte ou non du degré de certitudes des répondants pour leurs choix, ou encore l’existence de phénomènes de sous-déclaration de la part d’enquêtés qui auraient une gêne à exprimer la réalité d’un choix qu’ils sauraient être mal vu dans la société.Tous ces critères se croisent pour animer le débat : les sondeurs par exemple, ne voient pas pourquoi des sondés en auto-administration d...