Forms of loss: epitaph, dirge, and ashes in late modernist poetry

"Forms of Loss" investigates the ways in which the late modernist poems of H.D., W.H. Auden, and T.S. Eliot move away from the personal, consolatory, and pastoral language of the English elegy while expressing mourning, absence, and loss. By looking at poetic form through twentieth-century cultural institutions of mourning, I try to reconstruct the methods through which modernist poets aestheticized the destruction of war or resisted the depresonalizing conditions of modernity. I begin with H.D.'s Trilogy, which I argue uses the form of the Greek elegiac couplet as a way of juxtaposing ancient ruins with the bombsites of London during the Blitz, effectively rendering the future ruins of Western civilization in Sapphic epitaphs that convey a modernist, unsentimental, and redemptive loss. In my second chapter, I claim that Auden uses the genre of the Biblical dirge in order to re-invent "In Memory of W.B. Yeats" as a modernist elegy that is public, ceremonious, and serves as a "mouth" for a modern world that is on the precipice of the Second World War. In my final chapter, I end with the suggestion that Eliot draws upon the scientific, religious, and Dantescan rhetorics of cremation in order to generate an elegiac "poetics of ash," a form that collapses the poet's memory and experience into a fiery vortex and immortalizes his disembodied and impersonal poetic mind."Forms of Loss" explore les méthodes utilisées par les poèmes modernistes tardifs de H.D., W.H. Auden et T.S. Eliot permettant de s'éloigner du langage personnel, consolateur ou pastoral de l'élégie anglaise, et ce, tout en exprimant le deuil, l'absence et la perte. En examinant la forme poétique au travers des institutions funéraires du XXe siècle, je tente de reconstruire les méthodes par lesquelles les poètes modernistes ont esthétisé la destruction de la guerre ou ont résisté aux conditions de la modernité. Je commence par l'œuvre Trilogy de H.D., qui utilise la forme du couplet élégiaque grecque afin de juxtaposer des ruines antiques avec les bombardements de Londres pendant le Blitz, devenant ainsi les futures ruines de la civilisation occidentale dans des épitaphes saphiques qui traduisent une perte modernisme, non sentimentale et rédemptrice. Dans mon deuxième chapitre, je prétends qu'Auden utilise le genre du chant funèbre biblique pour réinventer "In Memory of W.B. Yeats" en tant qu'élégie moderniste, laquelle est publique, cérémonieuse, et finalement triste pour le monde moderne qui est sur le précipice de la Seconde Guerre mondiale. Dans mon dernier chapitre, je termine en suggérant qu'Eliot s'est inspiré des rhétoriques scientifiques, religieuses et dantescaniennes de la crémation pour générer une "poésie de la cendre" élégiaque, une forme qui détruit la mémoire et l'expérience du poète dans un vortex enflammé et immortalise son esprit poétique désincarné