« La Doxa est un mauvais objet parce que c’est une répétition morte,qui ne vient du corps de personne – sinon peut-être, précisément, de celui desMorts », dit Roland Barthes dans un fragment de son autobiographie. La reformulationsuggère qu’il y a bien un « corps », sous la Doxa. Le présent article estconsacré à cette hantise barthésienne de la chose doxique, telle qu’elle se manifestedans les Mythologies, à propos des mythes, ces « cadavres parlants ». Lecommentaire prend pour objet particulier le texte sur le catch, lu à la lumière del’essai sur Michelet et du thème, cher à l’historien, de la résurrection. Il s’attacheà montrer que le mythe christique, comme le rapprochement avec la tragédie,transfi gure le mythe prosaïque du catch, dans ...