La morphologie, entre la matière et le social ?

The risk of the formal reinterpretation of the town by the social sciences seems to lie in the possible oversight of the social factors. We seem to be given the opportunity, however, to reflect on the autonomy and also onthe ties - in all their complexity and historicity - which unite the spheres of morphology and the functional. A chance to consider disciplinary history and the theoretical basis of vidalian geography and social morphology in the Chicago School reports. The question remains of how to consider the inventors and the constructors of urban forms, as well as the possible assimilation of their methodological tools, such as the typomorphology of architects... would these tools open up a worthwhile field of experimentation.Le risque de la réinterprétation formelle de la ville par les sciences sociales semble résider dans l'oubli possible des déterminants sociaux. L'occasion nous semble pourtant donnée de réfléchir sur l'autonomie, mais aussi sur les liens - dans toute leur complexité et leur historicité - qui unissent ces deux sphères : celle du morphologique et celle du fonctionnel. Occasion également de réfléchir sur l'histoire disciplinaire et les fondements théoriques de la géographie vidalienne et de la morphologie sociale dans ses rapports avec l'Ecole de Chicago. Subsiste la question du regard à porter sur les concepteurs et constructeurs des formes urbaines... ainsi que l'éventuelle assimilation de leurs outils méthodologiques, comme la typomorphologie des architectes... Ces outils ouvriraient-ils un champ fructueux d'expérimentations ?Roncayolo Marcel, Burgel Guy, Genestier Philippe. La morphologie, entre la matière et le social ?. In: Villes en parallèle, n°12-13, novembre 1988. Formes urbaines. pp. 42-59