Triggering of the leukocyte adherence inhibition (LAI) phenomenon by cross-linking of cell surface IgG

Note:Humans express an antitumor immune response to organ-specific neoantigens as assayed by tube LAI. Previous studies indicated that cytophilic antitumor IgG was able to mediate the response. In the present study, the role of cross-linked IgG triggering the response was evaluated. Fifteen or thirty min. heat (63°C) aggregated IgG compared to untreated IgG when added to normal leukocytes increased the leukocytes' nonadherence, simulating an LAI+ resporise. Anti-human IgG, but not IgA or IgM caused normal leukocytes to exhibit increased nonadherence, simulating an LAI+response; this response was inhibited by lo-5 to lo-4M Intal, Lanthanum Chloride, Nifedipine and Trifluoperazine. LA~leukocytes reacting to the sensitizing tumor antigen were inhibited by the same substances. Leukocytes from advanced cancer patients did not show increased nonadherence when incubated with the anti-IgG or sensitizing antigen. These studies show that cross linking of cell surface IgG in primed cells, by either tumor antigen or anti-IgG, triggers biochemical reactions and physiologic responses that mediate LAI.On reconnait chez l'homme une réponse immunitaire anti tumorale à des néoantigènes organospécifiques détectée par le LAI. Nous avons établi précédenment dans ce laboratoire que des anticorps IgG antitumoraux sont responsables de cette réponse. Ici, le rôle de l'aggrégation de l'IgG comme facteur déclenchant à été étudié. L’IgG aggrégée pendant 15 ou 30 minutes à 63°C, ajoutée à des leucocytes normaux, augmente la non-adhérence leucocytaire comparativement à l'IgG non-agrégée, simulant une réponse LAI+. Un sérum anti-IgG humain cause le même phénomène. Des sera anti-IgA et anti-Igl-t sont sans effect. Cette réponse est abolie par l'Intal, Lanthanun chloride, Nifedipine et Trifluoperazine, 10-5 - a 10-M, qui inhibe d'ailleurs de la même façon la réponse LAI+ aux antigènes spécifiques tumoraux. Les leucocytes obtenus de patients concéreux plus gravement atteints qui réagissent rarement dans ce essai, ne provaquent pas cette augmentation de la non-adhérence en présence d’anti-IgG ou de l'antigène. Ces études démontrent que l'aggrégation de l'IgG de surface de cellules sensibilisées par l'antigène tumoral ou par l'anti-IgG, déclenche des réponses biochimiques et physiologiques responsables du LAI