Jean-François Aimé Perrot, «antiquaire» nîmois, et l’oenochoé d’Arnth Tetnie

Bonapartiste et authentique «grognard » , autodidacte et passionné, Jean-François Aimé Perrot reste une figure incontournable de l’archéologie nîmoise. Son désir d’apparaître comme le nouveau Jean-François Séguier du XIXe siècle, est clair. Sa volonté inébranlable de transmettre ses connaissances par l’ouverture de ses collections au public, par ses publications et ses conférences, fait de lui un bon représentant des nombreux «artisans » de la diffusion du goût pour l’Antique dans la France du XIXe siècle. Leur action mérite d’être reconnue, à côté de celle des grands «antiquaires » de cette période. Jean-François Aimé Perrot se démarque des grands seigneurs et savants du siècle précédent, les Maffei, Caylus, Polignac... et nous plonge dans les milieux de l’érudition provinciale, sans concessions, à Nîmes, pour quiconque n’appartient pas au réseau des notables. Mesurer l’apport de Perrot à la sensibilisation des Nîmois pour l’archéologie, implique une reconstitution précise de sa collection et une localisation des oeuvres encore conservées aujourd’hui.Landes Christian. Jean-François Aimé Perrot, «antiquaire» nîmois, et l’oenochoé d’Arnth Tetnie. In: Mélanges de l'École française de Rome. Antiquité, tome 118, n°1. 2006. Antiquité. pp. 35-39