La manufacture Brunet-Lecomte de Bourgoin-Jallieu (Isère)

Huss (Valérie). — The Brunet-Lecomte factory in Bourgoin-Jallieu (Isère) The largest merging of skilled workers in «textile ennoblement» could be found in Bourgoin-Jallieu, Isère, and periphery, for nearly two centuries. Thus the study of the Brunet-Lecomte factory (in operation from 1855 to 1969) enables a closer approach to a specific and still little-known branch, fabric printing, in the scope of the Lyon silk industry. It is particularly representative of those large family firms — five generations of Brunet-Lecomte followed one another at the head of the firm — that involve themselves in the social and political local life too. Suppliers of the most renowned manufacturers and thus the haute couture and the European royal courts, they went through all the textile crisis and adapted to the new techniques, facing the carved board, the copper cylinder and the Lyon frame.C'est à Bourgoin-Jallieu (Isère), et dans sa périphérie, que l'on trouva, pendant près de deux siècles, la plus grosse concentration de professionnels de «l'ennoblissement textile». L'étude de la manufacture Brunet-Lecomte (en activité de 1855 à 1969) permet donc de mieux cerner cette branche particulière et encore peu étudiée, de l'impression sur tissus, dans le cadre de la fabrique lyonnaise de soierie. Elle est particulièrement représentative de ces grandes sociétés familiales — cinq générations de Brunet-Lecomte s'y succéderont — qui s'impliquent également dans la vie sociale et politique de la cité. Fournisseur des plus prestigieux fabricants, et par là même de la haute couture et des cours royales européennes, elle a traversé toutes les crises du textile et su s'adapter aux nouvelles techniques, confrontant la planche gravée, le cylindre de cuivre et le cadre à la lyonnaise.Huss Valérie. La manufacture Brunet-Lecomte de Bourgoin-Jallieu (Isère). In: Le Monde alpin et rhodanien. Revue régionale d'ethnologie, n°2-4/1996. Mémoires d'industries, sous la direction de Chantal Spillemaecker, Jean Guibal et Marie Grenier . pp. 65-78