Chez les jeunes, la violences exprime d'abord de façon verbale : le langage constitue alors un refuge, il définit une communauté. Ces phénomènes linguistiques, liés à une situation sociale et économique particulière, ne sont l'apanage ni de notre époque, ni de nos banlieues, pas plus que les actes violents , individuels ou collectifs, qui parfois les redoublent Ces violences concrètes constituent souvent l'affirmation défensive des jeunes face à la violence symbolique perpétrée par les institutions et face à celle, bien réelle, des formes de domination économique.Baillet Dominique. Les incivilités, en paroles et en actes. In: Hommes et Migrations, n°1227, Septembre-octobre 2000. Violences, mythes et réalités. pp. 16-25