Quand lire c'est lire

When reading is reading. Nicole MENAGER, LIRL-UPRES Anthropologie clinique, Université de Rennes 2. This piece of research cornes within the framework of the Interdisciplinary Language Research Laboratory at the University of Rennes 2 and was the object of a research programme at the University of Namur in Belgium. It covers the fundamental aspects of learning of the mother tongue : what is at stake is the testing of the bases of the learning of reading and writing aginst the research carried out in clinic linguistics. Using these pieces of research as well as the work carried out concerning the learner's strategies, the article aims to analyse the shortfalls of the learning procedure suggested in the textbooks and to put forward aspects of remedies which take into account both the formai abilities of the learner and the skills needed to know how to read and write, and this especially within the framework of the links between language and writing.Cette recherche, qui s'inscrit dans le cadre du Laboratoire Interdisciplinaire de Recherches sur le Langage de Rennes 2, et qui a fait l'objet d'un programme de recherches aux Facultés de Namur en Belgique, a pour champ disciplinaire les apprentissages fondamentaux en langue maternelle, l'enjeu étant de mettre les fondements de la problématique d'apprentissage de la lecture-écriture à l'épreuve des recherches en linguistique clinique. A partir de ces recherches, et des travaux effectués sur les stratégies de l'apprenant, l'article a pour but d'analyser les insuffisances de la démarche d'apprentissage consignée dans les manuels, et de proposer des éléments de remédiation prenant en compte à la fois les capacités formelles de l'apprenant et les compétences requises par le savoir lire-écrire, plus spécifiquement dans le cadre des rapports entre langage et écriture.Menager Nicole. Quand lire c'est lire. In: Repères, recherches en didactique du français langue maternelle, n°18, 1998. À la conquête de l'écrit, sous la direction de Mireille Brigaudiot et Roland Goigoux. pp. 193-203