Les jeux olympiques d'Antioche

The Olympic Games at Antioche. Many cities created Olympic Games in imitation of those at Pisè. Thanks to Libanios and Malalas, we are fairly well informed about the O. G at Antioche. Created under Augustus, they were to be celebrated as far down as the 6th centuiy A.D. In the fourth centuiy they still preserved their religious character. Sporting events went along with other forms of entertainment that took place in the amphitheatre, the hippodrome or the theatre. The athletic contests took place in Antioche itself, in the xystos and the plethrion, and at Daphnê, in the stadium. The great curial families assumed in turn the organisation and financing, in conformity with the system of the leiturgeia. Libanios the sophist objected to the initiatives tending to increase the number of seats in the plethrion. His argument rests wholly on the fact that the plethrion was the place for the preliminary heats which only a very small number of people should attend, in order to preserve the religious character of this preliminary phase of the games and to shield the umpire from popular pressure. The sophist intended to safeguard the ancient Hellenic tradition against the majority of his fellow-citizens who looked upon the games mainly as an occasion to provide the crowds, Roman-wise, with spectacular entertainments.ceux de Pise. Grâce à Libanios et à Malalas, nous sommes assez bien renseignés sur les J.O. d'Antioche. Créés sous Auguste, ils seront célébrés jusqu'au 6° siècle de notre ère. Au 4° siècle, ils conservent leur caractère de cérémonie religieuse. Les épreuves sportives sont accompagnées d'autres types de spectacles, qui se déroulent dans l'amphithéâtre, â l'hippodrome ou au théâtre. Les épreuves athlétiques ont lieu â Antioche même, dans le xyste et dans le plèthre, et à Daphnê, dans le stade. Les grandes familles curiales assurent par roulement l'organisation et le financement, selon le système des liturgies. Le sophiste Libanios s'est élevé contre les initiatives qui tendaient à augmenter le nombre des places assises dans le plèthre. Toute son argumentation repose sur le fait que dans le plèthre se déroulaient les épreuves éliminatoires, auxquelles, selon lui, ne devait assister qu'un tout petit nombre de spectateurs, de manière à conserver le caractère religieux de cette phase préliminaire des Jeux et à protéger le juge des pressions de la foule. Le sophiste entend sauvegarder l'antique tradition hellénique et se heurte à la plupart de ses concitoyens, qui considèrent que les Jeux sont surtout l'occasion, à la manière romaine, d'offrir des spectacles à la foule.Millon Claude, Schouler Bernard. Les jeux olympiques d'Antioche. In: Pallas, 34/1988. Les sports antiques, Toulouse et Domitien. pp. 61-76