Koinon

Koinon, followed by the genitive plural of an ethnic may be used in the sense of πόλις and of δήμος as applied to Thucydide's expression, IV, 78, 3 : άνευ τοΰ πάντων κοινοΰ, which has often puzzled translators and commentators. We suggest a new interpretation of the dedication commemorating the battle of Sellasie (IG, XI 4, 1097) whose authors, Philip V, the Macedonians and the allies are named for contributing their shares of buty to the erection of the votive offering. The same interpretation is valid for a large number of dedicative royal statues among which T. singles out IG, XI 4, 1102, which brings back to the word Koinon and shows how delusive is an alleged sharing of Macedonian authority between the king and the people as well as the obstinately postulated distinction between an assembly of the people and an assembly of the army.Koɩvóv, suivi du génitif pluriel d'un ethnique, peut s'employer au sens de πόλις ou δήμος : application à l'expression de Thucydide, IV, 78, 3 : άνευ τοΰ πάντων κοινού, qui a plusieurs fois embarrassé les traducteurs et les commentateurs. Interprétation nouvelle de la dédicace commémorative de la bataille de Sellasie, IG, XI 4, 1097, dont les auteurs, Philippe V, les Macédoniens et les alliés sont nommés pour avoir participé de leur part de butin à l'érection de l'ex -voto. La même interprétation vaut pour un grand nombre de dédicaces de statues royales parmi lesquelles l'Α. isole IG, XI 4, 1 102, qui ramène au mot κοινόν et montre combien sont illusoires un prétendu partage de l'autorité en Macédoine entre le roi et les Macédoniens et la distinction, obstinément postulée, entre une assemblée du peuple et une assemblée de l'armée.Tréheux Jacques. Koinon. In: Revue des Études Anciennes. Tome 89, 1987, n°1-2. pp. 39-46