Flux téléphoniques, taille de la ville et intensité des contacts interurbains (Telephone calls, size of the town and relationships between towns)

Abstract. - Telephone calls are a relevant and synthetic indicator of the relationships between towns and make the analysis of the towns behavior easier. The volume of the flows received and sent within the national boundaries varies proportionally to the size of the town. But the size of the town explains the number of towns in contact with it too, and so the more or less concentration of the traffic. The range of the town, i.e. how far half of its traffic is sent, increases with the size of the town. It can also be noticed than the smaller the town is, the bigger the concentration of its traffic in its vicinity is. Finally, size of the town explains the intensity of relationships and the gradient from domination to cooperation between towns.Résumé. - Les flux téléphoniques sont un indicateur synthétique pertinent de la vie de relation : ils permettent une analyse du comportement des villes à travers les contacts entretenus avec des partenaires. La taille de la ville est le meilleur facteur explicatif pour le volume de flux téléphoniques émis et reçus. Mais, elle est aussi étroitement liée au nombre de partenaires en contact et par là-même au degré de concentration du trafic. Elle explique encore la portée de la ville exprimée par la distance à laquelle elle émet plus de 50 % de son trafic. Plus une ville est petite et plus elle concentre son trafic sur un nombre restreint de partenaires proches. Enfin, associée à la distance, la taille explique l'intensité des liaisons et le gradient qui va de la domination à la coopération entre villes.Gillon Pascal. Flux téléphoniques, taille de la ville et intensité des contacts interurbains (Telephone calls, size of the town and relationships between towns). In: Bulletin de l'Association de géographes français, 75e année, 1998-2 ( juin). Milieux arides et sociétés anciennes. Géographie et télécommunications, sous la direction de Brigitte Coque, Pierre Gentelle, Henry Bakis et Bernard Dezert. pp. 272-284