Le Codex Aurogalli des Geoponica

The author first shows that several Greek texts published in Greek or in a Latin translation by the Frobens in Basle in the years 1530-1540 were edited from manuscripts belonging to the Czech scholar Bohuslav Hasištejnsky z Lobkovic and he identifies those manuscripts — now in Prague. In all likelihood the famous Basler publishers had received the manuscripts through Matthaeus Aurogallus (Matthäus Goldhahn, 1490-1543), who was a professor at Wittenberg, and had been entrusted with part of the library of Bohuslav Hasištejnsky z Lobkovic. The author then examines the case of the Latin translation of the Geoponica, published by Janus Cornarius in 1538 from a « codex Aurogalli » — which H. Beckh thinks has been lost — and establishes that the model used is the present cod. Praha, Statni Knihovna C. S. R. VI Fe 4.L'auteur montre tout d'abord que plusieurs textes grecs publiés en grec ou en traduction latine chez les Froben de Bâle dans les années 1530-1540 ont été édités à partir de manuscrits appartenant à l'humaniste tchèque Bohuslav Hasištejnsky z Lobkovic et identifie ces manuscrits (aujourd'hui à Prague). Les célèbres éditeurs bâlois s'étaient vraisemblablement procuré ces manuscrits par l'intermédiaire de Matthaeus Aurogallus (Matthäus Goldhahn, 1490-1543), professeur à Wittenberg, qui s'était vu confier une partie de la bibliothèque de Bohuslav Hasištejnsky z Lobkovic. L'auteur examine ensuite le cas de la traduction latine des Geoponica publiée en 1538 par Janus Cornarius à partir d'un « codex Aurogalli » (qu'H. Beckh croit disparu) et démontre, par l'examen des leçons propres, que le modèle utilisé est l'actuel cod. Praha, Statni Knihovna C. S. R. VI Fe 4.Olivier Jean-Marie. Le Codex Aurogalli des Geoponica. In: Revue d'histoire des textes, bulletin n°10 (1980), 1982. pp. 249-256