Local and imported punic pottery (IV-III century B.C.) from Tharros (Western Sardinia, Italy)

In the present paper 71 fragments of Punic pottery (IV-III century B.C.) coming from Tharros (western Sardinia, Italy) were studied from an archaeometric point of view. The main objectives of this study was to distinguish local and imported productions. To this purpose both ceramics and local clay raw materials were taken into consideration. The following investigation techniques were used : optical microscopy, x-ray diffractometry, x-ray fluorescence spectrometry, thermal analyses, scanning electron microscopy, granulometric analyses. Pétrographie and chemical analyses pointed out the existence of three different types of bodies, among which the most consistent includes about 85% of the examined sherds. This type of body can be retained as representative of the local production. The comparison between the results relative to ceramics and raw materials allowed to confirm this hypothesis. The local raw materials used is a Messinian clayey silt, which is known in literature as «Capo San Marco Formation». Usually a quantity of calcareous sand was added, up to 30%. By considering the conservation state of the calcareous grains and the presence of neo-formed phases, very different firing temperatures were deduced, from 650 to over 950°C approximately. The firings were always performed in an oxidizing atmosphere. As decorations are regarded, it was possible to establish that the presence of noticeable amounts of hematite is responsible of the red colour, while traces of manganese are responsible of the black colour.Dans les pages suivantes sont analysées, d'un point de vue archéométrique, 71 fragments de céramique punique (IV-III siècle av. J.C.) provenant de Tharros (Sardaigne occidentale, Italie). Les objectifs principaux d'une telle étude visaient la différenciation des productions locales de celles importées. Afin de réaliser ce but, des céramiques ainsi que des matières premières argileuses locales ont été prises en considération. Les techniques suivantes ont été utilisées : microscopie optique, diffractométrie à rayons-x, fluorescence à rayons-x, analyses thermiques, microscopie électronique à balayage, analyses granulométriques. Les analyses pétrographiques et chimiques ont mis en évidence l'existence de trois types de mélanges différents, desquels, le plus important regroupe 85% des fragments examinés. Ce dernier peut être retenu comme représentatif de la production locale. La confrontation des résultats relatifs aux céramiques et aux matières premières permet de confirmer cette La matière première locale utilisée est un silt argileux messinien, connu en littérature comme "Formation de Capo San Marco". Habituellement, une certaine quantité de sable calcaire était ajoutée et celle-ci atteignait un maximum de 30%. En considérant l'état de conservation des grains de calcaire et la présence de phases cristallines de néoformation, on émet l'hypothèse que les températures de cuisson étaient très variables et qu'elles se situaient environ entre 650 et 950°C. La cuisson était toujours effectuée en atmosphère oxydante. En ce qui concerne les décorations, il a été possible d'établir que la présence de quantité significative d'hématite est responsable de la couleur rouge, alors que la présence de trace de manganèse est responsable de la couleur noire.Fabbri Bruno, Amadori M., Amadori Maria Letizia. Local and imported punic pottery (IV-III century B.C.) from Tharros (Western Sardinia, Italy). In: Revue d'Archéométrie, n°22, 1998. pp. 65-76