The Greek monastery of St Margaret of Agros in Lusignan Cyprus: its relations with the Latin Church and the Papacy

The Greek monastery of St Margaret of Agros in Cyprus, founded in the 12th century before the Latin conquest of 1191, constantly maintained good relations with the papacy and the Latin Church of Cyprus. These relations enabled the monastery to protect its properties and incomes from encroachment by Latin clergy and secular lords. Following the Council of Florence in 1439, Abbot Jonathan was able to secure freedom from the jurisdiction of the Greek bishop of Solea, thereby placing his monastery under the direct jurisdiction of the Latin archbishop of Nicosia. By the early 16th century, when the Venetians ruled Cyprus, it was the second wealthiest Greek monastery in Cyprus and it continued to prosper under Ottoman rule until its destruction by Greek villagers in the late 19th century.Le monastère grec de Sainte-Marguerite d’Agros à Chypre, fondé au 12e siècle avant la conquête latine de 1191, maintint constamment de bonnes relations avec la papauté et l’Église latine de Chypre. Ces relations permirent au monastère de protéger ses propriétés et revenus de l’empiétement du clergé latin et des seigneurs laïcs. À la suite du concile de Florence en 1439, l’abbé Jonathan put se soustraire à la juridiction de l’évêque grec de Solea, plaçant ainsi son monastère sous la juridiction directe de l’archevêque latin de Nicosie. Au début du 16e siècle, alors que les Vénitiens gouvernaient Chypre, c’était le deuxième plus riche monastère grec de Chypre, et il continua à prospérer sous le pouvoir ottoman jusqu’à sa destruction par des villageois grecs à la fin du 19e siècle.Coureas Nicholas. The Greek monastery of St Margaret of Agros in Lusignan Cyprus: its relations with the Latin Church and the Papacy. In: Revue des études byzantines, tome 67, 2009. pp. 217-223