Profitability in the Bristol-Liverpool Slave Trade

The main purpose of this short paper is to estimate the profitability of the English outport slave trade and to consider the English experience against the background of recent work on the profits achieved by Continental, notably French, Dutch and Danish, slave traders. An assessment of profits in the English trade is attempted by a brief analysis of the trading accounts of William Davenport, a prominent Liverpool slave trader during the third quarter of the 18th century. It is suggested that the average return achieved by Davenport in those years — about 10 % per annum — was probably typical of the Liverpool slave trade as a whole at that time. If this is so, Liverpool merchants at least seem to have been managing the trade relatively successfully, for recent evidence suggests that Continental traders were making markedly lower profits and even incurring losses in the second half of the 18th century. As slave traders of all nationalities faced certain common problems, this apparent discrepancy in profit margins would seem to indicate that Liverpool traders were better placed than their Continental counterpart6 to deal with some if not all of these problems.Ce court article a pour objet d'évaluer le profit éventuel obtenu dans la traite négrière par les ports d'armement anglais et de comparer le cas anglais avec le cas des négriers français, hollandais et danois, en matière de profit, à la lumière des travaux récents. Une estimation des profits de la traite anglaise est tentée à partir d'une brève analyse des comptes de William Davenport, l'un des principaux armateurs négriers de Liverpool pendant le troisième quart du XVIIIe siècle. On peut considérer que le moyen obtenu par Davenport pendant ces années — environ 10 % par an — était vraisemblablement représentatif de la traite de Liverpool à l'époque. S'il en est bien ainsi, les marchands de Liverpool au moins semblent avoir géré leurs affaires négrières avec un certain succès, car des études récentes tendraient à prouver que les négociants des autres pays d'Europe obtenaient des bénéfices bien inférieurs ou même perdaient de l'argent pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle. Comme les problèmes qui se posaient aux négriers de tous les pays étaient les mêmes dans une certaine mesure, cette différence apparente dans les marges bénéficiaires tendrait à montrer que les marchands de Liverpool étaient mieux placés que leurs collègues d'outre-Manche pour faire face à certains de ces problèmes, sinon à tous.Richardson David. Profitability in the Bristol-Liverpool Slave Trade. In: Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 62, n°226-227, 1er et 2e trimestres 1975. La traite des Noirs par l'Atlantique : nouvelles approches. pp. 301-308