Qui aurait pu pronostiquer que les fonds de trésorerie en euros seraient les premières victimes et les premiers révélateurs de l’onde de choc venue d’outre-Atlantique que, pour l’heure, les marchés dénomment la crise des «subprimes» ? Révélateurs d’autant plus inattendus que la fermeture à la souscription - mais surtout au rachat de plusieurs fonds - a profondément troublé, dans la traditionnelle pause estivale, les investisseurs et les épargnants. Le gel du marché secondaire de titres du marché monétaire, l’envolée des taux de rémunération des titres bancaires « concurrents » des fonds de trésorerie ont provoqué des mouvements de rachats importants - à certains égards déséquilibrants - et ont amplement perturbé le fonctionnement de ces fon...