Les monuments aux grands hommes de la République à Angers à la fin du XIXe siècle

When it came to commemorating the Republic, the succeeding municipalities at Angers all shared in the general "statuemania " of their time. From David, in 1880, to Chevreul in 1893, and not forgetting Beaurepaire and Bordillon in 1889, the local elected authorities scattered statues troughout the town. Although the idea of erecting a statue to the Republic in the centre of the town came to nothing, all the other inaugural ceremonies served as pretexts for glorifying the supposed virtues of the Republic : patriotism, the idea of progress, tolerance... At Angers, however, the mania was tempered by a désire to reach a general consensus as to wich personalities should be celebrated.Les différentes municipalités d'Angers n'ont pas manqué d'utiliser la « sta- tuomanie » ambiante au profit des commémorations républicaines. De David en 1880 à Chevreul en 1893 en passant par Beaurepaire et Bordillon en 1889, c'est l'ensemble du tissu urbain qui est jalonné par les élus. Faute de pouvoir implanter une statue de la République en plein Angers, chaque cérémonie est prétexte à la glorification de ses valeurs : patriotisme, idée du progrès, tolérance, tempérée à Angers par la recherche d'un accord global sur les personnages célébrés.Kérouanton Jean-Louis. Les monuments aux grands hommes de la République à Angers à la fin du XIXe siècle. In: Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest. Tome 99, numéro 4, 1992. Républiques & républicains d'Anjou, sous la direction de Jacques-Guy Petit, Jacques Maillard et Jean-Luc Marais. pp. 543-557