Les résidences secondaires des Parisiens dans les départements de la Loire Moyenne

SUMMARY The Middle Loire region has an undeniable vocation as a holiday and weekend resort area. Favoured by suitable sites, it has above all the advantage of being within easy reach of Paris. Out of 11 680 holiday and weekend homes counted in over 300 tax registers, 7 593 (i.e. 65 %) were occupied by Parisians in 1971. Among the main local towns, only Tours has developed its own holiday area for its inhabitants : 37 % of holiday and weekend homes in the Indre-et-Loire department (only 11 % of holiday and weekend homes in the Loiret department belong to people from Orleans). The Parisians who own holiday home in the Middle Loire region tend to live in Paris itself rather than the suburbs, and in certain districts of Paris (1st, 6th, 7th, 8th and 16th « arrondissements ») rather than others (10th, 11th, 18th, 19th and 20th « arrondissements »). The study of the exact situation of the principal residences of Parisians provides information about the social contrasts between the different districts of the capital. Similary, it enables an assessment to be made at the same time of the social origins of the occupants of holiday homes in the Middle Loire region.RÉSUMÉ Les pays de la Loire Moyenne ont une indiscutable vocation pour la villégiature. Favorisés par des sites de qualité, ils ont surtout profité de la proximité de Paris. Sur les 11.680 résidences secondaires recensées dans plus de 300 matrices générales d'imposition, 7.593 se trouvent occupées, en 1971, par des Parisiens (soit 65 %). Parmi les principales villes locales, seule Tours s'est véritablement constituée une aire de villégiature : 37 % des résidences secondaires d'Indre-et-Loire (seulement 11 % des résidences secondaires du Loiret reviennent aux Orléanais). Les Parisiens occupant une résidence secondaire en Loire Moyenne tendent à habiter d'abord dans Paris même plutôt qu'en banlieue, ensuite dans certains arrondissements (1er, 6e, 7e, 8e, 16e arrondissements) plutôt que dans d'autres (10e, 11e, 18e, 19e, 20e arrondissements). Ainsi, l'étude de l'implantation précise des résidences principales des Parisiens apporte-l-elle une contribution à la connaissance des contrastes sociaux entre les différents secteurs de la capitale. Elle permet, en même temps, une approche des origines sociales des occupants de résidences secondaires en Loire Moyenne.Mirloup Joël. Les résidences secondaires des Parisiens dans les départements de la Loire Moyenne. In: Norois, n°88, Octobre-Décembre 1975. pp. 623-637