L'émigration communiste italienne demeure le parent pauvre dans l'historiographie consacrée à l'antifascisme. Le communiste italien dans l'émigration considérait sa situation comme transitoire. En France, il était organisé dans des Groupes de langue au sein du PCF. Ces Groupes possédaient un journal L'Araldo (1922-1923) puis La Riscossa et une organisation militaire les Centuries prolétariennes. Mais manifestant trop d'autonomie, et d'autant plus que certains Groupes étaient passés au bor- diguisme, le BP du PCF prétexta «la bolchévisation » décidée par l'IC pour les reprendre en main. Ils comptèrent jusqu'à 6000 adhérents en 1925 représentant parfois la base prolétarienne du PCF; la répression constante, les expulsions massives, la politiq...