Une confrérie de saint Jacques à Berne à la fin du Moyen Âge

À partir d'un modèle idéal de confrérie de saint Jacques, l'auteur examine rapidement les confréries de saint Jacques de la Suisse actuelle, connues dans la littérature, le long de ce que l'on appelle la «route supérieure » qui mène à Saint- Jacques de Compostelle ; puis - surtout à partir d'une liste des confrères - la confrérie de saint Jacques fondée à Berne entre 1501 et 1506. Le modèle idéal a été développé plus particulièrement sur la base des recherches d'A. Georges (Le pèlerinage à Compostelle en Belgique et dans le Nord de la France, Bruxelles, 1971), qui définit les confréries de saint Jacques comme une association des anciens pèlerins de Saint-Jacques qui s'étaient donnés pour tâche de prendre soin des pèlerins de passage dans un hôpital de saint Jacques. Très peu des anciennes confréries suisses de saint Jacques correspondent à ce modèle idéal et la confrérie de Berne n'est pas une exception, de sorte qu'une révision du modèle s'impose, mais aussi, une meilleure compréhension de la critique de la Réforme à l'égard des confréries.Tremp-Utz Kathrin. Une confrérie de saint Jacques à Berne à la fin du Moyen Âge. In: Le mouvement confraternel au Moyen Âge. France, Italie, Suisse. Actes de la table ronde de Lausanne (9-11 mai 1985) Rome : École Française de Rome, 1987. pp. 221-231. (Publications de l'École française de Rome, 97