Cet article s'efforce de mettre au jour la logique des positions de 3 syndicats d'enseignants se déclarant eux-mêmes réformateurs du système scolaire (SNI, SNES, SGEN) dans une période d'évolution rapide de ce système (1968-1982). Il le fait à partir d'une problématique originale cherchant à croiser — dans la ligne des travaux de l'équipe Sociologie de l'éducation Paris V-CNRS — la préoccupation pédagogique et la préoccupation sociologique. Ces 3 syndicats progressistes ont-ils, en quelque manière, donné les moyens à leurs adhérents d'incarner la volonté de lutte contre l'échec scolaire et de construction d'une école socialement plus juste dans l'intégration d'une dimension sociologique aux pratiques pédagogiques elles-mêmes ? Une analyse d...