La transmission du statut social sur deux ou trois générations

The Transmission of Social Status through 2 or 3 Generations - The existence of exchange mobility and, especially, the evolution of social structures, brings about, from one generation to the next, a certain redistribution of social positions. Between 1953 and 1977, the exchange mobility grew slightly; the increase in total mobility was superior to what was required by mere changes in structure. In spite of this, in 1977, the access of sons and grandsons to different social categories was still characterized by a strong tendency towards immobility. On the highest level of the social scale, however, the major portion of recruiting (in numerical terms) came from intermediate and modest categories; over three generations, from the paternal grandfather to the grandson, higher executives were self-perpetuating in only 10% of cases. Social inequality is intimately linked to inequality of education. The strong influence of the family and social background on the educational level and the strong interrelation between education and social position constitutes, together with other factors such as the inheriting of a work tool (farm, shop, firm, etc.) and marriage, the two main determining factors in the transmission of social status from father to son.L'existence d'une mobilité nette ou de circulation et surtout l'évolution des structures sociales entraînent, d'une génération à la suivante, une certaine redistribution des positions sociales. Entre 1953 et 1977, la mobilité nette ou de circulation s'est un peu accrue : l'augmentation de la mobilité totale a été supérieure à ce que nécessitait la simple évolution des structures. Malgré cela, en 1977, l'accès des fils et des petits-fils aux différentes catégories sociales reste marqué par une forte tendance à l'immobilité. Au niveau le plus élevé de l'échelle sociale, cependant, l'essentiel du recrutement (en effectifs) se réalise à partir des catégories intermédiaires et modestes; sur trois générations, entre grand-père paternel et petit-fils, l'autorecrutement des cadres supérieurs ne représente plus que 10%. L'inégalité sociale est intimement liée à l'inégalité devant l'école. La forte influence du milieu d'origine sur le niveau scolaire et la forte dépendance entre la formation et la position sociale acquise constituent .parmi d'autres facteurs tels que l'héritage d'un outil de travail, le mariage, etc., deux des principaux déterminants de la transmission du statut social entre le père et le fils.Transferencia del estatuto social con relación a dos o tres generaciones - La existencia de una movilidad neta o de circulacion y mis aun la evolución de las estructuras sociales acarrean, de una generaciôn a la que sigue, cierta redistribution de las posiciones sociales. Entre 1953 y 1977, la movilidad neta o de circulacion se incrementó algo : el incremento de la movilidad total superó lo que requería la mera evolución de las estructuras. A pesar de ello, en 1977, el acceso de los hijos y de los nietos a las diversas categorías sociales sigue manifestando una rotunda tendencia a la inmovilidad. No obstante, a nivel más elevado de la jerarquía social, lo esencial de la contrata (en número de personas) se lleva a cabo a partir de las categorías intermedias y humildes; para tres generaciones, entre abuelo paterno y nieto, la autocontrata de los cuadros dirigentes superiores ya no représenta más que un 10%. La desemejanza social esta intensamente vinculada con la desemejanza en materia escolar. La potente influencia del medio ambiente de origen en el nivel escolar y la potente dependencia entre formación y posición social adquirida, constituyen entre otros factores tales como herencia de un instrumento de trabajo, matrimonio, etcetera, ... dos de los mayores determinantes de la transferencia del estatuto social entre padre e hijo.Pohl Richard, Soleilhavoup Jeanine. La transmission du statut social sur deux ou trois générations. In: Economie et statistique, n°144, Mai 1982. La mobilité sociale / Concentration et crise / Le coût de l'excédent agro-alimentaire. pp. 25-42