The pithecanthropines of Indonesia

Summary. The available bodily remains of Pithecanthropus of Java consist only of cranial and lower limb bones of approximately 50 individuals. Based on this scanty hard evidence, representing a time span of circa 1.7 million years, it is quite an attempt to understand his whole body, population, behaviour and evolution. Those remains came from sites along the Solo River (and its tributaries) and from the southern slope of the Kendeng mountain range in Central and East Java. They originate from Lower and Middle Pleistocene beds the antiquity of which ranges from circa 1.9 to 0.2 million years B. P. Considering the new finds of P. soloensis in Middle Pleistocene beds, the probability is higher that Ngandong man is older than 200,000 years instead of younger. Hence, if the Middle-Upper Pleistocene boundary is placed at the beginning of the last Eemian Interglacial, all P. soloensis remains would belong to the Middle Pleistocene. A hiatus of at least 150.000 years existed between the last Pithecanthropus and the first Homo remains in Asia, a crucial period in human evolution. The absence of australopithecine and Neanderthal remains in East Asia simplifies as well as complicates the problem.Résumé. Les restes squelettiques de Pithécanthropes de Java dont on dispose ne comprennent que les os du crâne et les os des membres inférieurs d'environ cinquante individus. En se basant sur ces éléments très insuffisants, représentant un laps de temps d'environ 1,7 million d'années, c'est une tentative ardue que de deviner comment était son corps tout entier, son peuplement, son comportement et son évolution. Ces fossiles proviennent de gisements situés le long de la rivière Solo (et de ses affluents), et du versant sud de la chaîne du Kendeng au Centre et à l'Est de Java. Ils ont été trouvés dans les couches du Pleistocene Inférieur et du Pleistocene Moyen dont l'âge s'échelonne entre environ 1,9 et 0,2 million d'années avant notre ère. En considérant les nouvelles découvertes de P. soloensis dans les couches du Pleistocene Moyen, il est fortement probable que l'Homme de Ngandong ait plus de 200.000 ans. Par conséquent, si la frontière entre le Pleistocene moyen et supérieur est placée au début du dernier Interglaciaire Eemien, tous les restes de P. soloensis appartiendraient au Pleistocene Moyen. Un vide d'environ 150.000 ans existe entre les vestiges des derniers Pithécanthropes et ceux d'un premier Homo, période cruciale dans l'évolution humaine. L'absence de restes d'Australopithèques et de néandertaliens en Asie de l'Est rend à la fois le problème plus simple et plus compliqué.Jacob Teuku. The pithecanthropines of Indonesia. In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, XIII° Série. Tome 2 fascicule 3, 1975. pp. 243-256