Technopoles et développement

Technopoles and development Technopoles are in fashion. But what exactly are they ? and what can they do ? The concept of technopole must be specified because of the substantial occurrence of uncontrolled self-labelling. Technopoles are instruments of economic development based on the concept of cross-fertilization, i.e. the fruitful union of different elements : teaching and scientific research, high technology corporate plans and financial means ; and on the concept of technology transfers : development of the local industrial fabric through new technologies. The development induced by technopoles is controversial. Technopoles can be victims of their own development when urban growth has a high social cost. Technopolitan development can lead to regional desertification. Lastly, development techniques should be operational for the developing countries, which is doubtful.Les technopoles sont à la mode. Mais que sont-elles précisément et de quoi sont-elles capables ? La notion de technopole doit être précisée, en raison du nombre considérable d'auto-appelations non contrôlées. Les technopoles sont des instruments de développement économique fondés sur le concept de fertilisation croisée, c'est-à-dire de réunion féconde de différents éléments : enseignement et recherche scientifique, projets d'entreprise de haute technologie et moyens financiers ; et sur le concept de transferts de technologie : processus de développement du tissu industriel local par les technologies nouvelles. Le développement entraîné par les technopoles est sujet à controverses. En effet, les technopoles peuvent être victimes de leur propre développement quand la croissance urbaine a un coût social élevé. De plus, le développement technopolitain peut entraîner la désertification régionale. Enfin, les techniques de développement doivent être opérationnelles au bénéfice des pays en voie de développement : on peut douter que ce soit ici le cas.Faberon Jean-Yves. Technopoles et développement. In: Revue française de science politique, 40ᵉ année, n°1, 1990. pp. 46-63