Measures and Incentives in Favour of Forest Biodiversity, in particular at Natura 2000 Sites

Biodiversity is integrated into forest policy by conducting formal environmental assessments of forest framework plans. These assessments deal with the implications these plans have for the various environmental compartments. In the case of Natura 2000 sites, they are supplemented by a survey of the potential impact those plans have on the habitats and species that provided the justification for being designated a Natura 2000 site. The multifunctional feature of the forest management document is directed at encouraging active practical consideration of biodiversity implications at the level of the individual private forest. Optionally, this emphasis can be compounded by implementing Article L. 122-7 of the Forest Code that encourages managers to incorporate specific ecological considerations in their management plan. At Natura 2000 sites, a strong incentive to do so is provided by the requirement that the impacts of the plan on the habitats and species that justified the site designation must be evaluated. Training and education of forest owners are a priority to foster ownership of biodiversity issues and encourage them to implement best practices, e.g. through the development of charters of good practices. The number of tax incentives for the sustainable management of natural areas (exemption from property tax on undeveloped land, for example) remains limited in forestry because these measures merely supplement the forest tax regime on which they are based. They reward the adoption of management measures under contractual (Natura 2000) or regulatory arrangements (core areas of parks). Actions in favour of biodiversity can call on EU funds such as the Financial Instrument for the Environment (LIFE+) — which comes into play for major projects for restoring environments or species’ habitats — or the European Agricultural Fund for Rural Development (EAFRD) for co-financing of forestry contracts at Natura 2000 site in conjunction with the Ministry for Ecology. They mainly target “non-productive” actions but some steps have been taken towards developing “silvi-environmental” contracts that better build biodiversity concerns into silvicultural schemes.L’intégration de la biodiversité dans la politique forestière est notamment formalisée par l’évaluation environnementale des documents cadres forestiers, qui aborde les implications de ces documents sur les différents compartiments environnementaux. Elle est complétée par l’évaluation de l’impact que pourraient avoir ces plans sur les habitats et espèces qui ont justifié la désignation des sites Natura 2000. Le caractère multifonctionnel du document de gestion forestier enjoint à prendre en compte concrètement les enjeux de biodiversité à l’échelle de la propriété forestière. Cette prise en compte est renforcée par la mise en oeuvre (facultative) de l’article L. 122-7 du Code forestier qui incite à intégrer les enjeux écologiques particuliers dès le document de gestion. En site Natura 2000, pour les aménagements et plans simples de gestion, cette intégration est fortement incitée par l’obligation d’évaluer les incidences qu’aura le document de gestion sur les habitats et espèces ayant justifié la désignation du site. La formation et la sensibilisation des propriétaires forestiers constituent un axe prioritaire pour permettre l’appropriation des enjeux de biodiversité et inciter à mettre en oeuvre les bonnes pratiques, notamment par le développement de chartes de bonnes pratiques. Le nombre de mesures fiscales incitatives à la gestion durable des espaces naturels (exonération de la taxe foncière sur les propriétés non bâties par exemple) reste limité en forêt car ces mesures ne font que compléter le dispositif fiscal forestier dont elles s’inspirent. Elles récompensent l’adoption de mesures de gestion dans le cadre de dispositifs contractuels (Natura 2000) ou réglementaires (coeurs de parcs). Afin de conduire des actions concrètes en faveur de la biodiversité, peuvent être mobilisés en particulier les fonds communautaires comme l’Instrument financier pour l’environnement (LIFE+) qui intervient pour les gros projets de restauration de milieux ou d’habitats d’espèces ou le fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER) utilisé par le ministère en charge de l’Écologie pour cofinancer des contrats forestiers en site Natura 2000. Ceux-ci ciblent essentiellement des actions « non productives » mais les premiers contrats « sylvo-environnementaux » permettant d’intégrer davantage la biodiversité dans la sylviculture ont été élaborés