About the specific situation of French overseas departments: Inquiry and proposals

French "old colonies" (Guadeloupe, Martinique, Guiana, Reunion Island) received the common status of departments in 1946 and thus common statutes and decrees are enforced there in the same way as in mainland France. Nevertheless, the Constitution includes special provisions for these "départements" in accordance with their "specific situation", and local politicians continually request such special provisions. This "specific situation" actually seems to be deeply rooted in cultural behaviour tending to reject both open economic competition and the logic of modern public institutions. Self-government seems to be the only way out but this would require a shift for a status of Overseas Countries and Territories in EU law.La situation particulière des départements d'Outre-mer, qu'évoque la Constitution, les spécificités que mettent en avant leurs élus, demandent à être précisées. Au delà de l'éloignement et de l'insularité continuellement invoquées, leurs populations semblent bien animées d'une culture, d'une vision de la vie, peu favorables à l'intériorisation des mécanismes de l'économie libérale, d'une part, des logiques de l'Etat moderne d'autre part. Or l'actuel statut de Départements d'Outre-mer, en droit interne, de Région ultra-périphérique, en droit communautaire, ne semble pas en mesure de favoriser une évolution des comportements sur ces deux plans, et les DOM s'enfoncent dans l'impasse. Seul un régime d'autonomie poussée, correspondant en droit communautaire à un statut de Pays et Territoires d'Outre-mer, pourrait créer les conditions d'un réel développement de l'emploi, d'une part, de l'acquisition d'une culture plus favorable aux institutions publiques d'autre par