Income inequality between visible minorities and whites: A comparison between Quebec and the rest of Canada

Objectives. Studies that have examined wage differentials between visible minorities and whites living in Canada found that, even though most immigrants since the 1990s have had similar levels of educational attainment (even greater) relative to native-born Canadians, most have a lower income compared to the latter group, especially visible minority immigrants. Few of those studies, however, have examined income inequality experienced specifically by visible minorities, concentrating instead on immigrants overall. This constitutes an important gap in the literature given that visible minorities, both native-born and immigrants, are more likely to experience a wage gap with respect to native-born whites than white immigrants. In addition, only a small number of studies have taken a detailed look at income inequality experienced by visible minorities living in Quebec, compared to visible minorities living in the rest of Canada. This is an important limitation given that Quebec is one of the Canadian provinces where much of the conflict regarding the integration of individuals who might appear as different from the majority is occurring. Thus, this dissertation aims at addressing those lacunas by studying wage differentials between visible minority members and whites, comparing Quebec to the other Canadian provinces.Method. This dissertation uses the 2006 Census and 2011 National Household Survey and employ the Oaxaca-Blinder decomposition model in order to separate the wage gap into two parts: a part that can be explained by sociodemographic and human capital characteristics, and a part that cannot be explained by such observable characteristics and, thus, more likely due to discriminatory practices. Results. The first analysis demonstrates that there are significant wage differences between visible minority groups and white individuals in Quebec, but that these wage gaps are mostly explained by individual characteristics. However, unexplained portions of these wage gaps remain, potentially indicating the presence of discrimination. Moreover, the rest of the analyses show strong evidence that some minority groups who live in Quebec might be more financially disadvantaged than visible minorities living in the rest of Canada. However, the reason why Quebec has the largest wage gaps seem in large part because of the disadvantageous socio-demographic and human capital characteristics that visible minorities living in Quebec have. Conclusion. Findings reveal that most of these large gaps are explained by the fact that visible minorities who live in Quebec have characteristics that disadvantage them in the labor market. This might be related to Quebec’s immigration policies that differ slightly from the rest of Canada. Thus, social policies should concentrate even more on language training courses as well as other integration initiatives. However, findings also reveal the presence of discrimination in the province of Quebec when it comes to wage differentials, especially when it comes to the language and the nativity and duration status of visible minorities, which should be acknowledged as well.Objectifs: Les études qui ont examiné l’écart de revenu entre les membres de minorité visibles et les individus blancs habitant au Canada ont révélé que, bien que la majorité des immigrants depuis les années 1990 ont un niveau d’éducation similaire à celui des natifs (sinon plus élevé), ceux-ci ont un revenu moindre que les natifs, spécialement les immigrants de minorités visibles. Cependant, un nombre limité de ces études ont examiné l’inégalité salariale des membres de minorités visible spécifiquement, se concentrant plutôt sur la catégorie des immigrants de façon générale. Ceci constitue une lacune dans la littérature étant donné que les minorités visibles, qu’ils soient natifs ou immigrants, sont plus enclins à avoir un écart de revenu avec les natifs blancs comparé aux immigrants blancs. De plus, seul un nombre limité d’études ont examiné l’inégalité de revenu des minorités visibles résidant au Québec, comparée aux minorités visibles vivant dans le reste du Canada. Ceci constitue une limitation importante étant donné que Québec est l’une des provinces canadiennes où la majorité du conflit au sujet de l’intégration des individus qui semblent différés de la majorité subvient. Donc, cette dissertation vise à combler ces lacunes en étudiant les écarts salariaux entre les membres de minorités visibles et les blancs comparant le Québec aux autres provinces canadiennes. Méthode. Cette dissertation utilise les données de recensement 2006 ainsi que l’enquête nationale auprès des ménages 2011 et emploie le modèle de décomposition de Oaxaca-Blinder afin de séparer l’écart salariale en deux parties : une partie qui peut être expliquée par les caractéristiques sociodémographiques et du capital humain, l’autre partie qui ne peut être expliquée par ces caractéristiques observables et, par conséquent, est probablement due à des pratiques discriminatoires.Résultats. La première analyse démontre qu’il y a des différences de revenu significatives entre les membres de minorités visibles et les individus blancs au Québec mais que ces écarts de revenus sont principalement expliqués par des caractéristiques observables. Cependant, des portions non-expliquées demeurent ce qui indique la présence de discrimination. De plus, le reste de l’analyse apporte des preuves considérables qu’il est possible que les membres de minorités visibles qui demeurent au Québec soient plus désavantagés financièrement que les membres de minorités visibles résidant dans le reste du Canada. Néanmoins, Québec démontre des écarts de revenus plus grands en partie due aux caractéristiques défavorables de ces membres de minorités visibles au point de vue sociodémographique et du capital humain.Conclusion. Les résultats démontrent que la majorité de ces grands écarts sont expliqués par le fait que les membres de minorités visibles qui résident au Québec ont des caractéristiques défavorables au marché de l’emploi. Ceci peut être relié aux politiques d’immigrants de Québec qui diffère légèrement de celles du reste du Canada. Donc, les politiques sociales devraient se concentrer plus sur des cours de formation liés aux langues ainsi que sur d’autres initiatives visant leur intégration. Néanmoins, les résultats révèlent la présence de discrimination dans la province du Québec lorsqu’il s’agit des écarts de revenu, plus précisément au niveau de la langue, et du statut de naissance et de la durée de résidence des membres de minorités visibles, ce qui doit aussi être reconnu