The relationship between distractibility and language behaviour in paranoid and nonparanoid schizophrenics

Note:The purpose of the present investigation was to investigate the relationship between the deficit displayed on a distraction test and the occurrence of certain disturbances in the language behavior of paranoid and nonparanoid schizophrenic subjects. Distractibility was assessed using an auditory digit-span test performed with and without distraction. Speech samples were collected from each subject and judges were trained to rate the samples on specific characteristics. Paranoid and nonparanoid subjects were significantly more distractible than normal and nonschizophrenic psychiatric subjects. The analysis of the speech samples revealed that nonparanoid subjects displayed the most pervasive language disturbance. In the nonparanoid subgroup there was a significant positive correlation between distractibility and the incidence of the repetition of words. In the paranoid subgroup increases in distractibility were significantly associated with a lower incidence of repetitions. These results suggested that whereas nonparanoid subjects experienced interference with their speech plans, distractible paranoid subjects appeared capable of controlling the occurrence of certain interference effects while speaking.Le but de cette recherche était d'examiner la relation entre le déficit à une épreuve de distraction et l'apparition de certaines perturbations du langage de schizophrènes paranoïdes et nonparanoïdes. Le degré de distraction fut évalué à l'aide d'un test de mémoire auditive de chiffres avec ou sans distracteurs. Des échantillons de langage furent recueillis de chaque sujet et des étudiants furent entrainés à juger ces échantillons sur des critères spécifiques. Les schizophrènes paranoïdes et nonparanoïdes étaient plus sensibles à la distraction que des sujets normaux ou des patients nonschizophrènes. L'analyse des échantillons de langage indiquait une perturbation du langage plus grande chez les schizophrènes nonparanoïdes. Les résultats de ce groupe révélaient une corrélation positive significative entre le niveau de distraction et la fréquence de répétition des mats. Dans le groupe des schizophrènes paranoïdes, l’accroissement du niveau de distraction était associé de façon significative à une fréquence moindre de répétition des mats. […