La mise en proximité de l’agriculture (péri)urbaine par les collectivités: Une (re)construction en trois temps trois mouvements. Le cas de l’Ile de France

Douze territoires franciliens situés dans ce qui est appelé la « ceinture verte » de l’agglomération parisienne (espaces situés entre 10 et 30 km du périphérique de Paris) sont officiellement reconnus « agriurbains » par le Conseil régional (figure 1), depuis 2005 pour les plus anciens. Leur spécificité majeure, outre d’être des territoires urbains ou périurbains décidés à préserver et développer leur agriculture, tient à leur gouvernance qui associe, d’une manière ou d’une autre, les associations et les agriculteurs dans un dialogue institué avec les élus. Huit de ces territoires sont ainsi représentés par une association comportant au moins trois collèges au Conseil d’administration : élus, associations, agriculteurs. Les quatre autres territoires agriurbains sont une commune (Coubron) ou des Communautés d’agglomération (Marne et Gondoire, Marne et Chantereine, Cergy Pontoise)