La reconversion du port de pêche de Dieppe

The fishing port of Dieppe is gradually recovering its place among medium-sized ports with an annual catch of 12 000 tons offish and shell-fish. From 1965 to 1973 it has achieved a slow and laborious reconversion from a large industrial activity to an undertaking composed of individual owner fishermen. This change was made possible by the presence of the scallop, a sea-food in great demand, which appeared in 1959 and now makes up 1/3 of the catch. Yet, the tow key organisations in the local fishing industry the «Cooperative Maritime» and the «Groupement Dieppois de la Pêche» feel that specializing in scallop fishing could prove risky. That is why the GDP in particular are trying to revive the fishing of high-price «demersal» species thus enabling the port to have business relations with Boulogne which buys the flatfish and sells pelagic species in return. The trawlers from Dieppe frequent the Eastern Channel : the Seine Bay for scallop, and the Lizard, Lyme Bay and Beachy Head beds for demersal fishes. The fishing is accomplished by owner-fisher-men using modern steel trawlers fitted with gantries. Unlike neighbouring Fécamp, it can be said that Dieppe has achieved a successful reconversion.Le port de Dieppe retrouve progressivement sa place de port moyen, avec une production annuelle de 12 000 tonnes de produits marins. De 1965 à 1973, une lente et difficile reconversion de la pêche industrielle à une activité artisanale, s'est effectuée grâce à la recherche de la coquille St-Jacques, produit à haute valeur marchande apparue en 1959, qui constitue en 1979 le 1/3 des apports. Cependant , les deux principaux pivots de Vactivité halieutique, la Coopérative Maritime et le Groupement Dieppois de la Pêche (GDP), craignent une spécialisation dangereuse dans la recherche du pecten. Ainsi, le GDP, principale me ment, tente de relancer la pêche des espèces démersales, chères, qui permettent au centre d'entretenir des relations de port à port avec Boulogne-sur-Mer qui achète les poissons plats et vend en retour des pélagiques. Les navires dieppois fréquentent la Manche Orientale : Baie de Seine pour la coquille et la Baie de Lizard , de Lyme et le Beachy Head pour le chalutage des variétés de fonds. La place pratique une activité artisanale, mais, au moyen d'unités modernes en acier, dotées de portiques pour la pêche arrière. Dieppe a réussi sa reconversion à la différence de son voisin Fécamp.Rieucau Jean. La reconversion du port de pêche de Dieppe. In: Hommes et Terres du Nord, 1980/2. pp. 37-51