Bricks in Ancient China and the Question of Early Cross-Asian Interaction

Although ceramic building materials had been known in East Asia from about 3000, it was only from the late 3rd century BCE onwards that Chinese builders began using fired bricks for building walls and ceilings. Mass-produced fired bricks were introduced during the construction of the tomb of the First Emperor, Qin Shi Huangdi, and craftsmen discovered the technologies necessary to erect bonded walls, barrel vaults and domes over the following centuries. This text traces the emergence and development of brick architecture in China between the 3rd century BCE and the 2nd century CE, and places the development in the wider Asian context. It suggests that even if bricks and brick building technologies had been known in other parts of Eurasia earlier than in China, Chinese craftsmen discovered the material and the technologies independently.Bien que les matériaux de construction en céramique aient été connus en Asie orientale depuis les environs de 3000 avant notre ère, ce n’est qu’à partir de la fin du IIIe siècle av. J.-C. que les constructeurs chinois ont commencé à utiliser des briques cuites pour la construction de murs et de plafonds. La production en masse de ce type de briques est apparue durant la construction de la tombe du premier empereur, Qin Shi Huangdi, et les artisans ont développé au cours des siècles suivants les technologies adaptées à l’édification de murs maçonnés, de voûtes en berceau et de dômes. Le présent article retrace l’émergence et le développement de l’architecture de briques en Chine entre le IIIe siècle av. J.-C. et le IIe siècle de notre ère, et inscrit plus largement cette évolution dans le contexte asiatique. Il suggère que, même si les briques et les technologies de construction de briques étaient connues dans d’autres parties de l’Eurasie avant leur apparition en Chine, les artisans chinois ont découvert ce matériel et les technologies liées à lui de façon indépendante.Nickel Lukas. Bricks in Ancient China and the Question of Early Cross-Asian Interaction. In: Arts asiatiques, tome 70, 2015. pp. 49-62