Study of the bicycle as a mass feeder mode to regional train stations

Vélo-City conference, NANTES, France, 02-/06/2015 - 05/06/2015To loosen car dependency, service to exurban areas can rely on the bicycle and public transport combination to achieve time-efficient, environment-friendly and cost-saving trip chains. This topic is scarcely investigated in France in spite of the increasingly important stakes. The potential development of such a combination depends on a set of factors (technical and regulatory aspects, users' constraints and expected benefits, political will); for that, a pluridisciplinary approach focused on a case study is fruitful. Costs and benefits for the community are compared in organizing an attractive bike-and-ride service instead of a park-and-ride service. Economic diagnosis is topped by a sociological approach (qualitative interviews with stakeholders). Analysis is applied to a French exurban territory (Val d'Amboise), where regional train is used to reach several employment clusters (including Tours), but where bicycle use for transport is presently low, in particular by lack of decidedly proactive policies putting into effect a global vision for public space adaptation and motorized travel containment. The implementation of intermodal travel with regional train is analysed in the study according to several scenarios, one of which heavily relies on the bicycle for the access leg to the station. Each scenario is associated with operational tools to capture, or extend the existing potential: technical tools such as station facilities, route bikeability, e-bike diffusion, and other incentives such as fare policy, innovative cartography, communication. The benchmarking of best French and foreign practices shed light on our analysis. Under certain conditions the findings could be applied to many exurban territories with similar situations.Pour desserrer la dépendance à la voiture, la desserte des zones périurbaines peut s'appuyer sur la combinaison du vélo et du transport collectif pour réaliser des chaînes de déplacement à la fois performantes, écologiques et économiques. Le sujet est encore peu traité en France malgré l'importance croissante de l'enjeu. Les potentialités d'une telle combinaison dépendent de tout un ensemble de facteurs (aspects techniques et réglementaires, contraintes qui pèsent sur les usagers et avantages qu'ils peuvent en attendre, volonté politique), d'où l'intérêt d'une approche pluridisciplinaire calée sur une étude de cas. Sont ainsi comparés les coûts et avantages pour la collectivité de l'organisation d'un service attractif pour le rabattement à vélo sur la gare plutôt qu'un service de parc relais. Le diagnostic économique est complété par une approche sociologique (enquêtes qualitatives auprès des acteurs). L'analyse est appliquée à un territoire périurbain français (Val d'Amboise) où le train régional est utilisé pour rejoindre plusieurs bassins d'emploi (dont celui de Tours), mais où l'usage du vélo utilitaire est actuellement modeste, notamment par manque d'une politique publique résolument volontariste qui traduirait une vision globale d'adaptation de l'espace public et de maîtrise des déplacements motorisés. La réalisation de l'intermodalité avec le train régional est déclinée dans l'étude selon plusieurs scénarios prospectifs, dont l'un fait du vélo un mode massivement utilisé pour le rabattement sur la gare. À chaque scénario sont associés des leviers mobilisables pour capter, voire étendre le potentiel existant : leviers techniques (aménagements en gare, cyclabilité des itinéraires, diffusion du VAE, ...) et autres incitations (politique tarifaire, cartographie innovante, communication, ...). Les enseignements des meilleures expériences françaises et étrangères éclairent notre analyse. Sous certaines conditions les résultats pourraient être transposés à de nombreux territoires périurbains confrontés à une situation similaire