Étude archéodendrométrique de restes de tirants découverts dans les maçonneries du chevet de l’église de Saint-Germain-des-Prés, à Paris (75)

L’étude archéodendrométrique, dont les résultats sont présentés ci-après, a été menée sur un ensemble de restes de tirants découverts dans les maçonneries, au dessus du tailloir de 5 des piles du chevet de l’église de Saint-Germain-des-Prés, à l’occasion des travaux de restauration des fresques du chœur des moines réalisés au XIXe siècle par Hippolyte Flandrin et Alexandre Denuelle (figure 1). Engagée à la demande de la Direction des Affaires Culturelles (sous-direction du patrimoine et de l’histoire) de la ville de Paris, l’étude visait à obtenir des éléments de datation absolue pouvant aider à la réflexion sur la dynamique de construction de l’édifice. Au vu du nombre de bois découverts et de l’indigence du potentiel d’analyse dendrochronologique de chacun d’entre eux , et compte tenu de l’attente de résultats probants par la Direction des Affaires Culturelles , nous avons alors préconisé qu’une analyse radiométrique des bois soit parallèlement réalisée de manière à pouvoir corroborer les résultats qui procèderaient de l’analyse dendrochronologique