International audienceLes références ou allusions à Jean-Baptiste, dans l’œuvre de Gide, se trouvent principalement dans des textes publiés dans la dernière décennie du XIXe siècle, Paludes (1895), Le Prométhée mal enchaîné (1899) et El Hadj ou le traité du faux prophète (1899), c’est-à-dire à une époque où l’écrivain reste marqué par le symbolisme, avec lequel il s’attache pourtant à prendre ses distances. La référence à Jean-Baptiste revient aussi dans Si le grain ne meurt, ses Mémoires, publiés au milieu des années 1920, qui évoquent la jeunesse de Gide et s’achèvent par l’évocation de son mariage, en 1895. De façon étonnante, ce n’est pourtant pas la mort de Jean-Baptiste qui l’obsède, mais plutôt l’image du prophète et, plus précisémen...